Depuis le lancement de Demain nous
appartient, la famille Beddiar n’a pas été épargnée par les drames.
Cette fois c’est Soraya, incarnée par Kenza Saïb-Couton, qui se
retrouve confrontée à un maître chanteur. La comédienne se livre en
toute sincérité.
Dans l’arche en cours de diffusion, il est question de
deepfake, d’intelligence artificielle. Ces avancées technologiques,
ça vous rend curieuse ou ça vous effraie?
Utilisé à bon escient, ça peut être un super outil. J’y ai
moi-même recours parfois, c’est assez pratique. Mais il faut rester
vigilant parce qu’on n’est pas à l’abri d’être manipulé comme on le
voit dans l’intrigue que je défends en ce moment ou dans les médias
qui relaient régulièrement des abus. L’autre danger c’est de voir
certains métiers disparaitre.
Vous craignez que le métier que vous exercez soit
impacté?
C’est déjà le cas dans le doublage et dans certains films où les
acteurs sont remplacés par des images générées par ordinateur mais
je ne pense pas qu’on puisse être remplacé totalement. Ce qui plaît
aussi au public, c’est justement de pouvoir se projeter à travers
nos personnages, d’entrer en empathie avec eux. C’est l’incarnation
qui suscite l’attachement des téléspectateurs. Je m’en rends compte
lors de nos déplacements. L’échange humain est essentiel dans ce
métier.
Etes-vous raccord avec la manière dont Soraya réagit
?
A la découverte du scénario, je me suis dit que j’allais devoir
jouer cette fille un peu idiote qu’on voit dans les films
d’horreur, celle qui se jette la première dans la gueule du loup.
Je pensais que ça allait être difficile à assumer. Finalement, j’ai
trouvé le parti pris intéressant parce que parfois, quand on est
submergé par le stress, par la peur, on prend de mauvaises
décisions. Et bien que
Soraya soit avocate et qu’elle conseillerait l’inverse de ce
qu’elle fait à un client dans sa situation, tout d’un coup quelque
chose d’irraisonné se met en place.
Quand verra-t-on la fameuse futur e associ ée arriver
?
Je ne peux rien dire pour le moment. Vous verrez qu’à la fin de
cette intrigue, une autre va se dévoiler.
Raphaëlle (Jennifer Lauret) et Soraya vont encore être
bousculées.
Ça veut dire que le futur associé ne viendra
jamais ?
On est sur DNA,
on ne peut jamais dire jamais.
L’absence de Bilal (Atmen Kelif), le papa de Noor (
Sahelle de Figueiredo ) et Soraya, n’a jamais été expliquée.
Savez-vous pourquoi elles ne parlent jamais de lui?
C’est vrai que ça n’a jamais été justifié. C’est peut-être pour
laisser une porte ouverte à un potentiel retour… Je ne sais
pas.
Quelle couleur aura le le printemps de Soraya
?
Les deux mois à venir vont être un peu compliquées notamment sur
le plan personnel, mais heureusement après la pluie vient le beau
temps. Là, on commence à tourner les épisodes d’été. Il fait 4° à
8h00 du matin, on est en tenue d’été, et on est sur des séquences
de comédie ce qui fait beaucoup de bien. Je suis consciente d’avoir
la chance de travailler tous les jours, de ne pas me lasser, d’être
toujours aussi ravie au bout de 8 ans.